Géographie de la route

ou tentative d’hommage à Théodore Monod, Sylvain Tesson, Eckhart Tolle ou autres écrivains qui me guident, m’inspirent  …

Au cours de ces premiers kilomètres, nous avons eu la chance e sortir des sentiers battus. Nous avons essayes, nous nous sommes souvent perdus, mais le constat était que jamais ça n’avait été un échec…

Route nationale :

Fourmilière impressionnante de bus, camions et motos. Les autos sont minoritaires. En plus d’une poussière importante, de gaz étouffants, imaginer un flux presque ininterrompu de klaxons aussi varies les uns que les autres.

Cette route est pénible en vélo. Surtout car l’absence d’indications fait hésiter sur les directions a suivre. Dans ce monde, on se perd, on va vite, mais on fait également des rencontres sincères …

Route défoncée :

Elle surprend et réveille l’attention du pilote ! Elle demande concentration et précision mais exige lenteur. Ses à-cotes révèlent beauté floristique, papillonique et paysagère …

Route du bout du monde :

Recherchée, elle fuit les cartes et les indications. Par contre, une fois trouvée, ses beautés sont sans pudeur affichées à nos yeux béats. Cette route ne fait pas de détour. Tout droit. Elle n’a aucune courtoisie et fait souffrir. Cependant, à l’effort elle rend satisfaction. Elle confronte le voyageur à une autre réalité et a des gens curieux et charmants.

Route en travaux :

La route du bout du monde est petit à petit transformée en route touristique. Elle reste cependant un temps certain en travaux. L’homme éventre la montagne pour rendre cette route moins pentue, moins dangereuse … plus conventionnelle, dirons-nous 9un peu comme la nourriture). La route défigure quand même le paysage par un arrachage systématique de la végétation et un bétonnage excessif.

Ma route :

Une apologie du tandem en charmante compagnie. Les difficultés embellissent les paysages. Nous ressentons une forte impression d’être les premiers …

L’homme lorsqu’il a construit ces routes a décide d’un passage logique. J’apprécie ces choix. Je ressens cependant une certaine frustration de ne pas pouvoir aller explorer certaines beautés cachées.

Ma route est donc une géographie de l’instant ou avec un début de poésie, j’essaie de rendre un pédalage permanent en un instant mémorable.

 

3 réponses
  1. cotcot
    cotcot dit :

    On peut ajouter Nicolas Bouvier.
    routes: venir ici; à Rana Nui (Ile de Pâques), au total 50kms, la moitié est goudronnée ,le reste ce sont des chemins chaotiques; avec poussière rouge, obligation de se laver le soir!!

    Avez vous un klaxon? et de la lumière (pour la nuit)?

    Bonne route et restez prudents

    Répondre
  2. Paul
    Paul dit :

    Nicolas Bouvier je le lis en ce moment. J’en suis a la 4eme page ! Le klaxon est en cours de montage (on a perdu la notice), pour les phares on roule de jour et de preference le matin !

    Répondre

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