My Tho Man
Synopsis : Pour pouvoir faire en même temps Phu Quoc et Chau Doc, on prévoit une étape importante entre les villes de Can Duoc et Cai Be. Nous voulons cependant faire une petite pause dans la ville de My Tho pour visiter la plus grande pagode du Sud du Vietnam.
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Après s’être perdu (ne jamais prendre à droite), après s’être de nouveau perdu (ne jamais prendre à gauche) nous arrivons épuisés à My Tho avec dix kilomètres de plus que prévu au compteur et un retard horaire évident.
Non, le bruit suspect à l’arrière n’était pas une nouvelle crevaison, mais bien le ventre de Anne. Nous mangeons un bon petit plat végétarien avec vue sur la pagode que nous visitons ensuite.
Il est 14h. Il fait chaud, très chaud. On a soif, très soif. On cherche un endroit pour se désaltérer avant de repartir pour la trentaine de kilomètres restant.
On trouve.
Un gars avec un tee-shirt rose et une casquette blanche (signe distinctif) nous propose un tour. C’est cher mais séduisant. Vu l’heure, on opte pour la découverte. Direction une ‘homestay’ après avoir visité quatre îles en bateaux.
## Made in Vietnam
Nous accostons sur l’île de la Licorne puis du Phénix. Le dépaysement est au rendez-vous. Tout sonne faux, tout est en plastique ! Attends, mon tandem il est en acier, c’est du vrai, de l’authentique, du made in France ! Bon, même avec un vélo bizarre, on reste des touristes quelconques, alors on se laisse faire et on joue notre rôle (cf. photo au python).
Le soir, nous arrivons chez Thaï. Un cadre ravissant complété par la présence de français, un argentin, un couple d’autrichiens et des allemands. Nous passons une agréable soirée, nous mangeons comme des rois, même un barbecue de galettes de riz et coco ponctue la soirée. Bref chacun raconte ses journées folles passées avec Thaï, nous avons l’eau à la bouche !
## No tourist, beautiful
Voici la proposition de Thai et de son pote le mec au tee-shirt rose, c’est un peu cher certes mais nous négocions une visite de marché flottant et un transport en bus jusqu’à Chau Doc pour rattraper le temps perdu. Nous acceptons.
Le lendemain nous embarquons tôt dans une barque pour 3h de navigation sur le Mékong. Nous arrivons dans la nouvelle homestay. La première impression est mauvaise, c’est une grosse usine touristique et non une chambre d’hôte ! Nous mangeons un bol de riz accompagné de trois morceaux de poulet avec deux morceaux et de concombre et de tomates. Peut mieux faire ! Cependant le repas est accompagné de musiques traditionnelles ainsi que d’une reprise de ‘goodbye’.
## Barque dans des coins sauvages
En nous déposant le pilote du bateau nous réserve un tour de barque à 15h. A 15h10, toujours personne ! Nous nous inquiétons auprès du propriétaire du homestay, elle appelle quelqu’un, tout est réglé !
Nous partons à 15h20. À 15h48, je vous jure que nous étions rentrés ! 200m sur un petit canal puis demi-tour ! Heureusement, nous étions coiffés de chapeaux vietnamiens…
## Espoir
Rime avec repas du soir. Nous mangeons à 19h après avoir entendu six fois de nouveau les chansons traditionnelles… Et oui, de nouveaux bateaux remplis de touristes s’arrêtent juste cinq minutes pour manger quelques fruits.
Surprise le repas du soir commence avec de délicieux rouleaux de printemps composés de poisson et d’ananas. La suite ? Les restes du repas du midi… (en un peu plus copieux tout de même)
Bon demain nous serons à Chau Doc, donc c’est pas grave !
## improvisation
Réveil à 5h45 pour aller visiter le marché flottant. Nous réveillons les propriétaires en nous levant et nous avons le sentiment de vraiment les embêter car ils doivent faire notre petit-déjeuner.
La visite du marché est chouette bien que courte. Nous accostons à 8h pour nous rendre au bus qui part à 9h. Un peu de trajet justifie un peu de précaution.
Notre suivons notre motorbike pendant quatre kilomètres pour finalement nous arrêter au bord de la nationale.
Pendant une heure, il nous rassure en nous disant que le bus est dans deux minutes. A chaque bus qui passe il tente de l’arrêter pour qu’il nous embarque. Du grand n’importe quoi ! Au bout d’une heure, il s’énerve, moi ça monte doucement mais sûrement !
On va voir quelqu’un d’autre qui nous emmène autre part et nous dis d’attendre 60 minutes. Au bout de 10, un gars qui parle bien anglais arrive. Enfin ! Il nous fait payer un appel au gars en tee-shirt rose et nous trouve la solution !
## the show must go on
`un bus vous attend à la gare routière qui est à huit kilomètres’
Nous partons en trombe. Le câble du dérailleur avant casse au bout de 500m. Nous finissons en moulinette au petit plateau avec une pointe de vitesse à 34km/h !
À la gare routière, aucun bus pour Chau Doc. À la réception, nous apprenons qu’aucun ticket n’est réservé. Et qu’il n’y a plus de place.
Nous harcelons par téléphone le gars au tee-shirt rose. Il nous fait attendre jusqu’à 14h avant de ne plus répondre. Pas de bus pour Chau Doc. Il va falloir choisir entre Phu Quoc et Chau Doc.
## periph parisien
Vingt kilomètres pour rejoindre Vinh Long. Une nationale bondée. Nous partons le moral à zéro. Une conduite pénible. Nous nous accrochons.
Km754 un vieillard passager d’un motorbike tombe devant nous. La gueule défigurée. Nous ne pouvons nous arrêter. Est-ce un signe ? Le tandem aide à tuer notre propre colère.
La circulation se fluidifie. Nous traversons le Mékong et nous passons une très bonne soirée. Seuls, nous nous debrouillons très bien !
La leçon est coûteuse. Nous avons dépensé 160 euros pour le tour depuis la homestay.
Mince, drole de tour du coup. Et le dérailleur, il a retrouvé son rail ?
On m’a toujours dit de se méfier des gars en tee shirt rose et casquette blanche! Attention au tee shirt blanc avec un logo violet et une casquette rouge…
C’est vrai que le mec avait un faux air de mon paysagiste préféré. 2 ans au Parc et j’ai toujours pas retenu la leçon.
Suite à d’infinies palabres avec PôpaMôman, ils ont enfin accepté, pratiquement sous la menace, de me confier sous le sceau du secret l’adresse de ce blog.
Je peux enfin suivre et surveiller de loin la progression de ma tandemiste préférée et de son partenaire.
Je ne manquerai pas, ainsi que j’ai du m’y engager lors de la réception de l’adresse, de déposer des commentaires aussi adéquats que possible au bas des photos et/ou mises à jour. Je me suis également engagé à ne pas utiliser de formulation qui puisse offenser de quelque manière que ce soit un groupe ou un individu quelconque en raison de ses origine, croyance, affinité, engagement, ou tout autre caractéristique physique, intellectuelle ou mystico-philisophique.
En foi de quoi, après relecture, persiste et signe…
He ben, la retraite…ça n’a pas que du bon… XD
Après, je suis sure qu’il va « encore » dire qu’il n’est pas en retraite …!
sûre , zut !
Un derailleur, c’est fait pour derailler….
Si un dérailleur est fait pour dérailler, un railleur est fait pour railler!